CHANTIER OUVERT AU PUBLIC Edition augmentée

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Au-delà du témoignage, ce livre montre comment chacun, même dans les situations les plus improbables et surtout s'il ne le fait pas seul, peut reprendre du pouvoir sur sa vie.

Chantier ouvert au public - Le VIEL AUDON, village coopératif est un livre de la collection Pratiques Utopiques aux Éditions REPAS

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Description

L'action se passe dans les gorges de l'Ardèche... pendant plus d'un demi-siècle. Lorsqu'au début des années 1970, quatre copains et copines découvrent les ruines abandonnées du hameau du Viel Audon et décident de lui redonner vie, ils n'imaginent pas que le « chantier ouvert au public » qu'ils lancent alors, accueillera plus de 20 000 personnes, chacune apportant sa pierre à l’aventure, au sens propre comme au sens figuré. Mais ce hameau toujours inaccessible en voiture, niché entre la falaise et la rivière, n'est pas seulement un lieu où l'on construit. C'est aussi un lieu où l'on se construit. Le chantier de jeunes est devenu école permettant à chacun et chacune d'expérimenter un « chemin de faire » pour mener sa propre route. Toutes les personnes qui y viennent, pour quelques jours ou pour des années, se passent le relais, de mains en mains, de génération à génération. C’est ainsi qu’au Viel Audon, on trouve une ferme en polyculture élevage avec sa boutique et sa petite restauration, une association à la croisée de l’éducation à l’environnement et de l’éducation populaire qui gère un centre d’accueil et un gîte, des évènements artistiques et toujours, des chantiers de jeunes. Des activités se créent, d’autres se transforment dans ce lieu où l’on expérimente depuis plus de 50 ans, pédagogie et coopération.

Ce livre a été écrit en deux parties par des personnes qui ont participé à cette histoire : Beatrice Barras pour les trente premières années, Claire Deboffe et Maria Pothier pour les suivantes, dans la collection de témoignages vécus que les éditions REPAS proposent sous le titre « Pratiques utopiques ».

 

 

 

Le commentaire des éditeurs

Dans la France bouillonnante des années qui suivent 1968, s'expérimentent dans les montagnes ou les campagnes reculées du sud de la France une foultitude d'essais communautaires, arches de résistance, groupuscules politiques, « retour à la nature »... S'il est de bon ton aujourd'hui de regarder ces expériences d'un air au mieux goguenard, on ne peut nier que s'échafaudaient-là des réponses parfois très pertinentes aux questions que notre société du début du XXIème siècle se pose. C'est le cas dans ce hameau accessible seulement à pied qui sommeillait dans les ronces et les herbes folles, accroché à la falaise dans les gorges de l'Ardèche.

L'aventure commence comme un rêve. Quatre jeunes décident de faire revivre ce village. Ils et elles relèvent leurs manches et s'attèlent à la tâche sans plan préconçu ni un sou en poche. Trente cinq plus tard, le randonneur qui traverse par hasard le Viel Audon (les voitures n'y ont toujours pas accès !) découvrira un ensemble architectural impressionnant, des jardins, des bêtes, une exploitation agricole qui fabrique du fromage de chèvres et croisera de très nombreuses personnes dont beaucoup de jeunes. Entre ces deux extrèmes (le village abandonné d'hier et la ruche d'aujourd'hui) que s'est-il passé ?

C'est cette aventure que racontent Béatrice Barras, Claire Deboffe et Maria Pothier qui ont pour l'occasion interrogé de nombreux acteur·ices de cette histoire dont la parole nous est ainsi restituée. L'accent est mis sur la dimension pédagogique et coopérative de ce projet, vaste chantier de jeunes qui a marqué la plupart de ceux qui y sont passés.

Comme dit l'un d'eux : « Sur le chantier j'ai appris à prendre des responsabilités et j'ai vu que j'étais capable de faire des choses dans lesquelles je ne connaissais rien avant. Chez moi, j'avais essayé de construire un petit bâti dans le jardin de mon père et j'avais pris deux baffes parce que ce n'était pas comme ça qu'il fallait faire ! Au Viel Audon, j'ai découvert la possibilité de me dire que j'étais capable. Il y avait les filles et à cette époque, la mixité ce n'était pas encore acquis ! Et puis, il y a la notion de collectif : on découvre qu'on a une capacité à jouer collectivement et que c'est un facteur incroyable de réussite : on change de registre, on ne cherche plus à se dire « je suis le plus beau, le plus fort », on passe du « je » au « nous », mais un nous qui est plus que la somme des « je » ; le « nous » devient un esprit différent. En fait, le chantier, c'est une formidable école de la vie ! »

Conseil d'entretien

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