CHANTIER OUVERT AU PUBLIC

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Chantier ouvert au public - Le Viel Audon, village coopératif est un livre de la collection Pratiques Utopiques aux Éditions REPAS

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mouton_30.png Des prix justes

france_30.png Fabrication française

Une filière écologique et solidaire

Literie à prix d'usine chez nous à St Pierreville

Une question ? N'hésitez pas : 04 75 66 63 08

Lorsqu'au début des années 1970 quatre copains découvrent les ruines abandonnées du village ardéchois du Viel Audon et décident de lui redonner vie, ils ne savent pas ce qu'ils déclenchent. C'est le début d'une aventure qui verra passer sur ce « chantier ouvert au public » plus de 10 000 personnes qui apporteront chacune une pierre à l'édifice. Mais le Viel Audon n'est pas seulement un lieu où l'on construit.

C'est aussi un lieu où l'on se construit. Le chantier devient école et les jeunes qui passent y expérimentent un « chemin de faire » pour mener leur propre route. Le hameau blotti dans les gorges de l'Ardèche, toujours inaccessible en voiture, bruissant d'une vie riche et innovante, recèle un « trésor » qu'il partage avec tous ses visiteurs.

Ce livre raconte sur plus de trente cinq ans comment des ruines oubliées sont devenues un lieu de vie, d'apprentissage, de formation, de découverte, un véritable village coopératif et écologique.

Béatrice Barras a fait partie de la petite équipe qui a entreprit dans les années 1970 la restauration du village du Viel Audon. C'est aussi une des fondatrices de la Scop Ardelaine dans laquelle elle travaille toujours. Elle a également assumé diverses responsabilités auprès de différentes structures de l'économie sociale et solidaire, en particulier lorsqu'elle fut présidente du comité d'éthique de la NEF. Elle a également publié aux éditions REPAS : « Moutons rebelles. Ardelaine, la fibre développement local. »

Dans la France bouillonnante des années qui suivent 1968, s'expérimentent dans les montagnes ou les campagnes reculées du sud de la France une foultitude d'essais communautaires, arches de résistance, groupuscules politiques, « retour à la nature »... S'il est de bon ton aujourd'hui de regarder ces expériences d'un air au mieux goguenard, on ne peut nier que s'échafaudaient-là des réponses parfois très pertinentes aux questions que notre société du début du XXIème siècle se pose. C'est le cas dans ce hameau accessible seulement à pied qui sommeillait dans les ronces et les herbes folles, accroché à la falaise dans les gorges de l'Ardèche.

L'aventure commence comme un rêve. Quatre jeunes décident de faire revivre ce village. Ils relèvent leurs manches et s'attèlent à la tâche sans plan préconçu ni un sou en poche. Trente cinq plus tard, le randonneur qui traverse par hasard le Viel Audon (les voitures n'y ont toujours pas accès !) découvrira un ensemble architectural impressionnant, des jardins, des bêtes, une exploitation agricole qui fabrique du fromage de chèvres et croisera de très nombreuses personnes dont beaucoup de jeunes. Entre ces deux extrèmes (le village abandonné d'hier et la ruche d'aujourd'hui) que s'est-il passé ?

C'est cette aventure que raconte Béatrice Barras qui a pour l'occasion interrogé de nombreux acteurs de cette histoire dont la parole nous est ainsi restituée. L'accent est mis sur la dimension pédagogique et coopérative de ce projet, vaste chantier de jeunes qui a marqué la plupart de ceux qui y sont passés.

Comme dit l'un d'eux : « Sur le chantier j'ai appris à prendre des responsabilités et j'ai vu que j'étais capable de faire des choses dans lesquelles je ne connaissais rien avant. Chez moi, j'avais essayé de construire un petit bâti dans le jardin de mon père et j'avais pris deux baffes parce que ce n'était pas comme ça qu'il fallait faire ! Au Viel Audon, j'ai découvert la possibilité de me dire que j'étais capable. Il y avait les filles et à cette époque, la mixité ce n'était pas encore acquis ! Et puis, il y a la notion de collectif : on découvre qu'on a une capacité à jouer collectivement et que c'est un facteur incroyable de réussite : on change de registre, on ne cherche plus à se dire « je suis le plus beau, le plus fort », on passe du « je » au « nous », mais un nous qui est plus que la somme des « je » ; le « nous » devient un esprit différent. En fait, le chantier, c'est une formidable école de la vie ! »

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*du lundi au vendredi de 9h à 17h.

Editions du Réseau d'Echanges et de Pratiques Alternatives et Solidaires.

La collection Pratiques utopiques des Éditions REPAS rassemble des livres qui ont l'ambition de montrer qu'il y a toujours place, ici et maintenant, comme hier et ailleurs, pour des réalisations qui se donnent d'autres priorités que le profit, la course à la consommation ou le tout à l'économie et qui inscrivent leur sens dans le concret de pratiques libres et solidaires.

Face au partage du travail, à la désertification des campagnes, à la déshumanisation dans les cités ou à l'exclusion, des entreprises, des groupes, des associations ou des individus apportent des réponses originales et adaptées à ces questions de société qui paraissent parfois insolubles. Concrètement il s'agit de bâtir cet "autre monde possible" qui ne peut objectivement se décliner qu'au pluriel.

Exemples de démocratie économique, elles bousculent également quelques sacro-saints principes de notre société marchande, démontrant au quotidien que l'association est plus enrichissante que la compétition, que la coopération vaut mieux que la concurrence ou que l'autogestion permet de reprendre le pouvoir sur sa vie.

Pratiques utopiques espère, par ce biais, encourager ceux qui sont insatisfaits du monde dans lequel ils vivent, à faire le pas vers d'autres possibles. L'utopie est à portée de main.